NouvellesNégos 2025: c’est parti!31 octobre 2024 – Les avis de négociation dans l’industrie de la construction ont été déposés le mois dernier, enclenchant officiellement le processus de pourparlers pour le renouvellement de vos conventions collectives. Bien comprendre le fonctionnement des négos La CSN-Construction et les 4 autres associations syndicales de l’industrie négocient en Alliance syndicale pour vos conditions de travail. Donc, tous les syndicats décident et négocient ensemble! Les clauses du secteur du Résidentiel sont négociées avec l’APCHQ, celles du Génie civil et voirie sont négociées avec l’ACRGTQ, tandis que celles des secteurs Institutionnel & Commercial et Industriel sont négociées avec l’ACQ. Pour tout ce qui concerne vos assurances, vos avantages sociaux et votre fonds de pension, ça se passe au tronc commun, alors que l’Alliance syndicale négocie avec l’AECQ, qui chapeaute les 3 autres associations patronales sectorielles. Puis, les particularités de chaque métier sont discutées aux tables particulières. À la CSN-Construction, le comité de négociation est composé d’élus du comité exécutif – qui sont des travailleurs de la construction chevronnés qui connaissent et comprennent votre réalité sur les chantiers – et de conseillères et conseillers experts en négos et en relations de travail. Tout comme l’industrie, on mise sur une jeunesse compétente, dévouée et dynamique ainsi que sur l’expérience d’un savoir-faire terrain. Vos demandes et vos priorités En février dernier, on vous disait déjà qu’une des plus grosses préoccupations pour les prochaines négos concernait votre salaire. Depuis, on vous a consultés à plusieurs reprises (via notre sondage en ligne et maintes rencontres et consultations) pour connaître vos revendications et vos priorités. On vous a entendu! Et au moment d’écrire ces lignes, l’Alliance syndicale en est à se réunir pour monter les cahiers de demandes contenant vos revendications et celles de tous les autres travailleurs de l’industrie. Restez à l’affût! Notre équipe s’engage à vous tenir informés des développements concernant les négos : une page spéciale Négos 2025 a d’ailleurs été mise en ligne juste ici pour vous tenir au courant des dernières nouvelles. Aussi, n’oubliez pas de suivre nos réseaux sociaux et de vous inscrire à notre Infolettre en entrant votre adresse courriel dans la boîte d’inscription prévue à cet effet, vers le bas de la page d’accueil de notre site Web. Le comité de négos 2025 de la CSN-Construction Pierre Brassard, président Félix Ferland, vice-président Jean-Louis Simard, vice-président Richard Galarneau, vice-président Pamela Desourdie, conseillère en relations de travail Étienne Poitras, conseiller en relations de travail Pierre-Alexandre Cyr, conseiller en relations de travail Andréanne Bhérer, conseillère en relations de travail... Lire la suitePour une maternité sans danger dans l’industrie de la constructionLe programme Pour une maternité sans danger (PMSD) de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité au travail (CNESST) a pour objectif d’assurer un environnement de travail sûr pour les travailleuses enceintes ou qui allaitent. Si tu considères que ton emploi présente des risques pour toi ou pour ton enfant à naître, sache que ton syndicat est là pour te soutenir dès le début de ta grossesse. Contacte-nous afin qu’on puisse t’accompagner dans les démarches nécessaires! Il est souvent possible d’adapter ton poste actuel ou tes tâches pour que tu puisses continuer à travailler en toute sécurité. Si une telle adaptation n’est pas envisageable pour ton employeur, il est possible que tu sois temporairement mise en arrêt de travail, avec la possibilité de recevoir des indemnités de remplacement de revenu de la CNESST. C’est ce qu’on appelle un retrait préventif. Pour bénéficier du programme Pour une maternité sans danger (PMSD), il te faut d’abord consulter un professionnel de santé qui suit ta grossesse ou ton post-partum. Ce professionnel évaluera s’il existe un danger lié à ton emploi et complétera le certificat médical requis pour une affectation ou un retrait préventif. Ce certificat doit ensuite être remis à ton employeur. Si ton employeur parvient à te reclasser sur d’autres tâches, il doit suivre des procédures spécifiques. En premier lieu, il doit mettre en place une politique d’affectation et examiner attentivement ton certificat médical pour s’assurer que l’affectation proposée est appropriée. Si la seule option possible est le retrait préventif, ton employeur devra te verser 100% de ton salaire pour les 5 premiers jours, puis 90% pour les 14 jours suivants de manière continue. Par la suite, il pourra demander un remboursement à la CNESST pour ces coûts. Ensuite, c’est la CNESST qui te versera les indemnités. N’hésite pas à nous contacter dès maintenant pour obtenir le soutien nécessaire. La santé et le bien-être tant de toi que de ton enfant sont notre priorité absolue. Pour en apprendre davantage sur ce programme et ses conditions d’admissibilité, c’est par ici!... Lire la suiteLes augmentations de salaire & l’assurance MEDIC au printemps 202416 mai 2024 Augmentations de salaires Depuis le 1er mai 2024, les taux de salaire ont été augmentés dans l’industrie de la construction. Voici un résumé des augmentations par secteur : Résidentiel léger : +2,05% Résidentiel lourd : +2,05% Génie civil et voirie : +2,05% Génie civil et voirie (annexes D6-D7-D8 et F1-F2-F3) : +2,55% Institutionnel et commercial : +2,05% Industriel : +2,05% Pour des chiffres plus concrets, tu peux consulter l’outil des taux de salaire sur le site de la CCQ directement, en sélectionnant ton secteur d’activité, ton métier ou ton occupation et ton niveau de compétence. On en profite pour te rappeler qu’avec la CSN-Construction, contrairement à certains autres syndicats, tu t’appauvris pas, parce que notre cotisation est fixe et n’augmente pas avec ton salaire! Négociations 2025 : remplis notre sondage! On s’engage à mettre les augmentations de salaire au centre de nos revendications lors des prochaines négociations des conventions collectives, qui arrivent à échéance en avril 2025. On travaille sans relâche pour garantir que tes intérêts soient considérés et pour t’obtenir la reconnaissance que tu mérites. On a d’ailleurs récemment lancé un sondage qui te permet de nous indiquer tes priorités et tes préoccupations concernant les prochaines négos. À la CSN-Construction, le syndicat appartient à ses membres et c’est VOUS qui décidez. On t’invite donc à participer à l’exercice pour nous transmettre tes suggestions. Ta voix est importante et on veut s’assurer de prendre en compte tes besoins dans nos discussions. Clique ici pour répondre à notre sondage! Assurance MÉDIC Construction Le calcul pour l’assurance MEDIC Construction se fait à partir de deux périodes : la période de référence et la période d’assurance. Tes heures travaillées pendant une période de référence déterminent le régime d’assurance auquel tu auras droit pour la période d’assurance suivante. Tu peux consulter le tableau suivant pour mieux visualiser les périodes : Périodes de référence (accumulation des heures) Périodes d’assurance 26 février au 26 août 2023 1er janvier au 30 juin 2024 27 août 2023 au 24 février 2024 1er juillet au 31 décembre 2024 25 février au 31 août 2024 1er janvier au 30 juin 2025 1er septembre 2024 au 22 février 2025 1er juillet au 31 décembre 2025 Pour la prochaine période d’assurance qui débutera le 1er juillet 2024, c’est donc tes heures accumulées entre le 27 août 2023 et le 24 février 2024 qui seront prises en compte. Tu as un nombre d’heures requis pour être assuré, les voici : Pour le régime A, tu as besoin de 750h Pour le régime B : tu as besoin de 600h Pour le régime C : tu as besoin de 450h Pour le régime D : tu as besoin de 300h Tu devrais recevoir ta nouvelle carte MEDIC au mois du juin! Pour plus d’informations sur le régime MÉDIC Construction, tu peux visiter la section dédiée à l’assurance sur le site de la CCQ. N’hésite pas à nous contacter si tu as des questions, un de nos conseillers se fera un plaisir de regarder ça avec toi! ... Lire la suiteSubventions aux apprentis: découvrir le SIA et le SAFASavais-tu que le gouvernement fédéral propose des mesures incitatives intéressantes pour les travailleurs de l’industrie de la construction? Certaines subventions sont effectivement offertes aux apprentis des métiers certifiés Sceau rouge au Canada, dont la SIA et la SAFA. Subvention incitative aux apprentis (SIA) La SIA est une aide financière visant à soutenir les apprentis dans leur parcours de formation. C’est un montant imposable de 1 000 $ par année ou par niveau, avec un maximum de 2 000 $ par personne sur toute la durée de vie de la subvention. Pour être admissible à la subvention, tu dois remplir les critères suivants : Avoir la citoyenneté canadienne, la résidence permanente ou le statut de personne protégée Avoir terminé tes études secondaires Être en possession des documents justificatifs requis Être inscrit en tant qu’apprenti auprès d’une autorité provinciale ou territoriale en matière d’apprentissage, dans un métier désigné Sceau rouge Avoir complété avec succès soit la première année ou le premier niveau (ou l’équivalent), soit la deuxième année ou le deuxième niveau (ou l’équivalent) d’un programme d’apprentissage dans un métier désigné Sceau rouge Depuis 2019, la date limite pour soumettre ta demande est fixée à 12 mois après ton avancement. Tu es admissible à la SIA? Une fois que tu as réussi ton programme d’apprentissage, la CCQ t’enverra une attestation de réussite par la poste. Tu devras inclure cette attestation, ainsi qu’une copie recto verso de ton certificat de compétence-apprenti, avec ta demande de subvention. Pour plus d’information sur ta demande de subvention, tu peux consulter le site du Gouvernement du Canada juste ici. Subvention à l’achèvement de la formation d’apprenti (SAFA) La SAFA est une aide financière unique, imposable, d’un montant de 2 000 $ par personne, offerte aux apprentis inscrits qui terminent avec succès leur programme d’apprentissage et obtiennent leur certificat de compagnon. Pour être admissible à la SAFA, tu dois remplir les critères suivants : Avoir la citoyenneté canadienne, la résidence permanente ou le statut de personne protégée Avoir terminé tes études secondaires Être en possession des documents justificatifs requis Démontrer que tu as achevé un programme d’apprentissage en tant qu’apprenti inscrit dans un métier désigné Sceau rouge Présenter la preuve de possession du certificat de compagnon dans un métier désigné Sceau rouge Pour ceux et celles qui ont terminé leur programme le janvier 2019 ou après, la date limite pour soumettre ta demande est fixée à 12 mois après l’achèvement de ta formation. Tu es admissible ? C’est la CCQ qui t’enverra une copie de la lettre d’admissibilité à la SAFA. Psst! Si ton certificat de compétence-compagnon a été obtenu par reconnaissance d’heures, il est nécessaire que tu aies travaillé dans le secteur de la construction et que tu aies déclaré des heures à la CCQ selon les critères suivants : 55 % si ton métier comprend une seule période d’apprentissage 60 % si ton métier comporte plusieurs périodes d’apprentissage Pour plus d’informations sur le SAFA et pour faire ta demande en ligne, c’est par ici ! Quels sont les métiers Sceau rouge? Pour ceux de l’industrie de la construction, cette liste comprend, sans s’y limiter, les briqueteurs-maçons, charpentiers-menuisiers, peintres et plâtriers, ainsi que plusieurs mécaniciens et opérateurs de toutes sortes. Pour consulter la liste complète et détaillée, c’est par ici!... Lire la suitePL-51 et réforme de la Loi R-20 : on en est où ?15 mai 2024 Le projet de loi 51 : on en est où ? À l’automne 2023, le ministre Boulet a annoncé aux acteurs de l’industrie de la construction une réforme de la Loi sur les relations du travail, la formation professionnelle et la gestion de la main-d’œuvre dans cette industrie (Loi R-20) à la suite d’une série de consultations. Début 2024, le ministère a présenté un projet de loi pour moderniser l’industrie de la construction, modifiant divers aspects de la R-20, dont la polyvalence des métiers, les relations de travail et les amendes. Bien que la CSN-Construction soutienne certains aspects des modifications – tels que l’intégration et la rétention accrues des femmes et des personnes issues de la diversité dans l’industrie – on a, à maintes reprises, exprimé notre désaccord face à plusieurs propositions du gouvernement. La mobilité de la main-d’œuvre, la polyvalence des métiers et l’augmentation des amendes imposées aux travailleurs de l’industrie sont parmi les points sur lesquels on a soulevé de sérieuses préoccupations. Nos revendications sont d’ailleurs clairement détaillées dans le mémoire qu’on a présenté lors des audiences en commission parlementaire le mois dernier. Pour le lire, c’est par ici : Mémoire PL-51 La mobilité de la main-d’œuvre nuit aux régions Dans un contexte économique favorable à l’industrie de la construction, on ne peut pas cautionner une modification de la mobilité de la main-d’œuvre. Qu’arrivera-t-il dans 10 ans lorsque les activités dans ce secteur ralentiront ? Les travailleurs et travailleuses des régions se retrouveront alors avec une offre d’emploi réduite, tandis que les employeurs des grands centres auront la possibilité de déplacer leur main-d’œuvre. Cette évolution législative suscite notre inquiétude, et on va continuer à en discuter et à sensibiliser les entreprises au sujet des implications de ce changement! C’est important pour nous! La polyvalence des métiers : une fausse bonne idée D’ailleurs, on tient à réitérer notre opposition ferme à la polyvalence des métiers proposée dans le projet de loi. Chaque travailleur et chaque travailleuse devrait exercer exclusivement le métier pour lequel il ou elle possède une carte de compétence. D’abord, il faut savoir que la qualité des travaux dépend de l’expertise de nos travailleurs de la construction. Une formation et une expérience spécifiques garantissent des compétences de haut niveau. La polyvalence suggérée aura pour effet de diminuer cette qualité en éparpillant les efforts et les connaissances. Ensuite, et c’est crucial, la santé et la sécurité au travail sont des aspects qu’on ne peut pas négliger. Les différents métiers comportent des risques particuliers qui nécessitent une formation rigoureuse et continue. Les accidents du travail peuvent entraîner des conséquences graves, aussi bien pour les travailleurs que pour les entreprises. En permettant la polyvalence, on risque d’exposer des travailleurs non suffisamment formés à des situations potentiellement dangereuses. Mais quel est le processus d’un projet de loi? C’est un peu comme construire une maison, ça prend du temps et ça suit différentes étapes. Voici comment ça se passe : Dépôt du projet de loi en chambre : Tout commence lorsque quelqu’un propose une idée de nouvelle loi. C’est comme lorsqu’on décide qu’on veut construire une maison! On annonce cette idée officiellement pour que tout le monde le sache. Dans le cas de PL-51, c’est le ministre du Travail, Jean Boulet, qui a déposé le projet de loi. Discussion sur le principe : Ensuite, les personnes qui travaillent à la chambre (les législateurs) discutent de l’idée générale de la loi. C’est comme discuter du plan de la maison, on décide de ce qu’on veut faire. Consultations : Après ça, ils peuvent demander l’avis des gens qui connaissent bien le sujet. C’est là qu’on embarque, la CSN-Construction et les associations syndicales. On a participé aux consultations et on a déposé notre mémoire. C’est l’occasion pour nous de donner notre avis sur les différents aspects du projet. Étude détaillée en chambre : Ensuite, on examine chaque détail de la loi. C’est inspecter comme chaque pièce de la maison pour voir si tout est bien construit. Si quelque chose doit changer, on peut le modifier à ce stade. Mai 2024 : on est présentement rendu à ce stade! Et l’étude détaillée démontre que le ministre a pris en considération certaines de nos revendications, que ce soit au niveau de l’augmentation abusive des amendes pour les salariés ou sur le processus pour avoir le droit de faire la grève. Vote final (retour en chambre) : Enfin, tout le monde se réunit et vote pour décider si la loi devient officielle ou non. Si la majorité est d’accord, la loi est adoptée, comme si tout le monde disait “oui, cette maison peut officiellement être mise en vente”. On va continuer de vous tenir informés du cheminement de ce projet de loi et des changements qui se dessineront dans le futur! ... Lire la suiteRéforme de la construction : il faut rendre les métiers plus attirants, plus stables et pas le contraire!La crise du logement et les nombreux projets de construction au Québec exigent que l’on attire plusieurs milliers de nouvelles personnes dans les métiers de la construction. Pour y arriver, il faut rendre ces métiers plus attirants et plus stables, et pas le contraire ! « La vraie solution n’est pas de permettre à un métier d’exercer les tâches d’un autre métier, mais d’attirer plus de monde en formation et de développer les compétences. La vraie productivité passe par là. On a eu 47 000 inscriptions dans le nouveau programme de formation accélérée. Il faut plus de moyens pour favoriser l’inscription à des formations plus complètes, ça presse », affirme Caroline Senneville, présidente de la CSN. Le projet de loi dans sa forme actuelle risque au contraire d’enlever de la valeur aux métiers et même de compliquer les formations. Les jeunes ne peuvent pas, en effet, apprendre rapidement plusieurs métiers en même temps. La polyvalence a des limites. De l’ouvrage en masse Rappelons que la Société canadienne d’hypothèques et de logement estime qu’il manquera 860 000 nouveaux logements d’ici 2030 au Québec, selon Hydro-Québec, ses seuls chantiers nécessiteront 35 000 travailleurs et travailleuses de la construction au cours des prochaines années et qu’il faudra en plus bâtir de nouvelles écoles, de nouveaux hôpitaux et de nouvelles usines ! « Ce n’est pas en pressant le citron de celles et de ceux qui sont déjà en place qu’on va y arriver. Ça va prendre des milliers de nouvelles personnes compétentes », ajoute Pierre Brassard, président de la CSN–Construction. Ce dernier rappelle que la spécialisation des métiers a une raison d’être. « Ce sont les patrons qui ont souhaité une spécialisation des métiers dans le passé et je suis convaincu que c’est ce qu’ils vont vouloir à nouveau quand la pénurie de main-d’œuvre actuelle sera réglée. La demande de “flexibilité” des entrepreneurs en construction, qui se retrouve en partie dans le projet de loi, est une position à courte vue », explique Pierre Brassard. Démocratie syndicale et emplois en région La CSN–Construction demande par ailleurs que le projet de loi facilite la démocratie syndicale en rendant le vote plus simple et en éliminant la paperasse qui tire la participation à un taux anémique depuis plusieurs périodes de changement d’allégeance syndicale. La CSN-Construction estime aussi qu’il est primordial de continuer à accorder une priorité aux travailleuses et aux travailleurs de la région où se trouve le chantier. Or, le projet de loi interdit aux futures conventions collectives de limiter la mobilité interrégionale. L’accès aux chantiers de sa région est un élément important pour stabiliser les emplois et pour attirer des jeunes de toutes les régions dans le secteur. « Il n’y a aucune raison que les emplois en construction soient précaires quand on voit la montagne de chantiers qui va nous occuper pendant les prochaines décennies », ajoute Pierre Brassard. Le projet de loi ne reconnaît pas les efforts de celles et de ceux qui ont fait des études, comme les arpenteurs, qui ont un diplôme d’études professionnelles de 1800 heures. Il est décevant que cette tâche importante ne soit encore qu’un simple titre occupationnel et qu’elle ne soit pas reconnue comme un métier », ajoute-t-il. Le président de la CSN–Construction salue par ailleurs la nouvelle possibilité de négocier la rétroactivité dans les prochaines conventions collectives. La CSN–Construction réagira plus en détail après une étude approfondie du projet de loi dans la perspective de protéger les travailleuses et les travailleurs de toutes les régions.... Lire la suiteNégociations 2025 dans l’industrie de la construction : l’inflation frappe!L’année 2025 marquera un tournant majeur pour l’industrie de la construction au Québec avec les négociations à venir. Pour la CSN-Construction, il sera primordial de consulter ses membres pour connaître leurs priorités, mais aussi l’ensemble des travailleurs et travailleurs de notre industrie! Les conventions collectives s’appliquent à tous ! Dans un contexte où le coût de la vie augmente de manière constante, il devient impératif de revoir les salaires pour garantir une rémunération juste et équitable pour l’ensemble des travailleuses et de travailleurs. On ne se cachera pas que les récentes négociations dans le secteur public teinteront les nôtres. Rappelons-nous que les dernières négociations de la construction étaient cœur de la pandémie où les priorités concernaient notre régime de retraite et notre assurance MÉDIC-construction. En 2025, nous espérons que le côté patronal reconnaitra le manque à gagner de leurs salariées et offrirons des salaires justes. L’inflation et les augmentations salariales L’une des principales préoccupations est l’impact de l’augmentation du coût de la vie sur les travailleurs de la construction. Le logement, les transports et les dépenses quotidiennes ont tous connu une hausse significative, mettant à rude épreuve les budgets des travailleurs. Ainsi, l’augmentation des salaires devient une nécessité impérieuse pour maintenir une qualité de vie décente. Les employeurs se plaignent d’un manque de main-d’œuvre et d’une baisse de productivité et cherche par tous les moyens d’imposer leur besoin de production! Il est crucial de ne pas sacrifier les conditions de travail des personnes qui construisent le Québec. Les travailleuses et les travailleurs de la construction jouent un rôle essentiel dans l’économie du Québec, et leurs droits et conditions de travail méritent une attention particulière. La pénurie persistante de main-d’œuvre dans le secteur de la construction est un défi majeur qui ne peut être ignoré. Améliorer la qualité de vie des travailleuses et travailleurs de la construction devrait être au cœur des négociations afin d’attirer de nouveaux talents, mais aussi de les retenir. D’ailleurs, il est essentiel de reconnaître que le faible nombre de femmes dans l’industrie de la construction représente une perte considérable de main-d’œuvre qualifiée. En négligeant de mettre en place des mesures visant à faciliter la conciliation travail-famille, nous nous privons de milliers de travailleuses compétentes qui pourraient contribuer de manière significative à l’industrie. C’est inacceptable! Les femmes dans l’industrie En effet, la difficulté des femmes dans l’industrie de la construction, particulièrement en ce qui concerne leur congé de maternité et le retrait préventif, est un sujet crucial qui nécessite une attention urgente. Dans cette industrie où le lien d’emploi est associé au chantier plutôt qu’à l’employeur, les travailleuses sont confrontées à des défis considérables lorsqu’elles prennent un congé de maternité. Bien souvent, à la fin de leur congé de maternité, les travailleuses se retrouvent sans emploi. En effet, cette réalité rend difficile, pour les femmes, de concilier leur vie professionnelle et leur vie familiale de manière stable et sécurisée. Il est impératif d’améliorer les conventions collectives dans l’industrie de la construction afin de protéger les droits des femmes et de faciliter leur retour au travail après un congé de maternité! D’ailleurs, il est essentiel de reconnaître que le faible nombre de femmes dans l’industrie de la construction représente une perte considérable de main-d’œuvre qualifiée. Sondage La CSN-Construction a compris l’importance de consulter l’ensemble des travailleurs, et c’est pourquoi nous avons mis en place un sondage pour vous consulter : sondage négociations 2025 – industrie de la construction . La voix de chaque travailleur est essentielle pour façonner les négociations futures et garantir des conditions de travail satisfaisantes! En conclusion, les négociations de l’industrie de la construction en 2025 représentent une opportunité cruciale pour instaurer des changements positifs dans le secteur. Au-delà des de la rémunération, il est essentiel de prendre en compte les conditions de travail, la pénurie de main-d’œuvre et les défis spécifiques auxquels les travailleuses et travailleurs de la construction sont confrontés au quotidien. Un équilibre entre la productivité, la flexibilité, la qualité de vie et la santé et sécurité doit être trouvé pour assurer un avenir prospère et équitable pour tous ceux qui contribuent à bâtir notre Québec. Nous serons donc à l’écoute des travailleuses et des travailleurs, mais surtout au front pour obtenir ce dont ils méritent : des conditions de travail appropriées!... Lire la suiteLa CSN-Construction organise la 3e édition du Forum des femmesLe forum des femmes La CSN–Construction est fière de vous inviter, le 27 février 2024, à un événement majeur pour les femmes de l’industrie de la construction. Lors de cette journée d’échanges importants, la discrimination, l’intimidation et le harcèlement, malheureusement trop présents dans notre milieu, seront au cœur des discussions. Cet espace se voudra un lieu où la voix des femmes de notre domaine pourra résonner pour entraîner des changements significatifs. Un lieu d’échanges entre femmes Ensemble, nous partagerons nos expériences, nos défis et nos victoires. Nous aspirons à construire un environnement inclusif où chaque femme dans l’industrie de la construction se sentira valorisée, respectée et soutenue. Cette journée sera vouée à l’exploration de solutions concrètes pour éradiquer ces problèmes persistants et pour faire avancer l’égalité des genres dans notre secteur. Pour l’occasion, nous aurons l’honneur d’accueillir plusieurs invitées remarquables, des femmes on ne peut plus inspirantes en matière de promotion de la diversité et d’inclusion dans le monde du travail. Leurs interventions éclairées et leurs partages d’expérience contribueront à nourrir nos discussions et à ouvrir des perspectives nouvelles. Ce rassemblement représente bien plus qu’une simple réunion. En effet, ce sera une occasion d’unir nos forces, de célébrer nos réussites et d’explorer les pistes pour un avenir où les femmes de l’industrie de la construction seront non seulement présentes, mais pleinement reconnues et respectées pour leurs compétences et leur contribution. Votre participation active est cruciale pour que cette journée soit riche en échanges constructifs! En partageant nos idées, nos expériences et nos espoirs, nous jetterons les bases d’un milieu professionnel plus inclusif, plus égalitaire et plus accueillant pour toutes. Nous avons hâte de vous voir et de vous entendre! Le 27 février prochain, nous vous attendons en grand nombre. Ensemble, nous allons façonner un avenir où chaque femme pourra trouver sa place et s’épanouir dans l’industrie de la construction. Inscription L’événement est réservé aux femmes membres de la CSN–Construction. Pour vous inscrire, veuillez remplir le formulaire en cliquant sur le lien suivant : csnconstruction.qc.ca/forumfemmes/. Vous avez jusqu’au 14 février pour confirmer votre présence. Une confirmation vous sera envoyée par courriel.... Lire la suiteLa CSN-Construction célèbre ses 100 ans!Dès sa création en octobre 1924, la CSN-Construction – alors connue sous le nom de Fédération catholique des métiers du Bâtiment (FCMB) – regroupait différents métiers de la construction. C’est d’ailleurs de la Fédération catholique des métiers du bâtiment (FCMB) que la CSN tient ses origines fédératives. Les « unions », telles qu’on les appelait à l’époque, se sont regroupées afin d’augmenter leur rapport de force face aux employeurs. D’ailleurs, on ne s’étonnera pas d’apprendre qu’à l’époque, la santé et la sécurité du travail étaient au centre de ses préoccupations. Cette question prioritaire est toujours d’actualité pour la fédération ! L’année qui vient en sera une de célébration. Les festivités ont débuté le 5 octobre 2023 avec le lancement de notre nouveau logo, lequel se veut un rappel de nos 100 ans d’existence. Un siècle à faire reconnaitre les différents métiers, à lutter contre des injustices, à militer pour de meilleures conditions de travail. Un siècle à s’adapter aux changements dans l’industrie! Pour la prochaine année Durant la prochaine année, plusieurs évènements seront mis en place, comme le forum des femmes. Lors de ce forum, des discussions entre les voix féminines de l’industrie permettront d’aborder les défis auxquels elles font face dans le milieu de la construction et, par le fait même, de s’en inspirer pour une favoriser une meilleure intégration. Le 4 octobre 2024 marquera la fin des célébrations de nos 100 ans. Un livre mettant en lumière notre histoire sera publié. Il racontera nos 100 années de lutte, en mots et en images, à travers des photos d’archives, notamment celles des chantiers de la Baie-James ou de La Manic. Restez à l’affut tout au long de l’année ! Nous sommes prêts pour un autre 100 ans à défendre vos droits et à combattre à vos côtés, vous qui construisez le Québec d’aujourd’hui et de demain ! ... Lire la suiteLa CSN-Construction se bat pour les arpenteurs!Dans les dernières années, plusieurs d’entre-nous avons constaté que certaines firmes d’arpenteurs-géomètres faisaient travailler leur aide sur des chantiers sans que ces derniers aient une carte de compétence émise par la CCQ. Les arpenteurs-géomètres ont justifié cette situation en vertu d’une décision de la Cour supérieure qui leur permettait d’être sur les chantiers de construction sans carte, leur travail n’étant pas assimilable à du travail de construction. C’est ce que tout le monde appelle dans le jargon: « le légal ». L’industrie de la construction a appris à vivre avec cela et il était normal de laisser les arpenteurs-géomètres exercer les tâches qui leur sont attribuées en vertu de la loi des arpenteurs-géomètres. Cependant, nous avons constaté que le travail effectué par les aides de certains arpenteurs-géomètres allait bien au-delà de cela ! Pour l’association provinciale des arpenteurs (CSN-Construction) et son directeur, Erik Lepage, il s’agissait d’un problème majeur puisqu’il voyait des tâches qui leur revenaient exécutées par les aides-arpenteurs-géomètres. C’est la raison pour laquelle monsieur Lepage, lui-même arpenteur de métier, s’est investi dans ce dossier. Grâce au témoignage de monsieur Lepage, l’association a plaidé que les tâches effectuées par les aides étaient assimilables à leur propre travail. N’étant pas du « légal », le travail nécessitait l’obtention d’une carte de compétence émise par la CCQ. C’est d’ailleurs ce qu’a reconnu le tribunal dans son jugement, lequel requiert que tout aide-arpenteur géomètre ait en main une carte de compétence avant d’exécuter une tâche non liée au « légal ». Nous sommes content d’avoir gagné ce dossier! Contestation légale Au moment d’écrire ces lignes, le groupe d’arpenteurs-géomètres impliqué dans le dossier a demandé à la cour supérieure de casser la décision du tribunal administratif du travail. La lutte pour le respect des compétences des arpenteurs de construction continue ! La décision du tribunal est toutefois valide, jusqu’à nouvel ordre, et seuls les détenteurs d’une carte de compétence peuvent effectuer le travail d’arpenteur de construction. Comment nous aider? Si vous soupçonnez qu’une firme d’arpenteur géomètre contrevient à cette norme et emploie des aides-géomètres sans carte, n’hésitez pas à nous contacter ! Notre rôle est de défendre le métier d’arpenteur, et de le faire reconnaître à sa juste valeur !... Lire la suite Archives